Tarte pommes-rhubarbe
J'aurais parfois tendance à penser que la rhubarbe est une des découvertes les plus stimulantes du printemps. Son petit goût acidulé me rend dingue.
Là, j'ai vraiment eu de la chance. J'ai pu la cueillir moi-même, une amie ayant eu la gentillesse de me laisser me servir dans son jardinet.
Les grandes feuilles vertes et un peu molles me font penser à des histoires d'Egypte et de pharaons, aux éventails géants tenus par les serviteurs en pagne des péplums hollywoodiens de mon enfance, à une Cléopâtre au grand nez et au carré parfait et si je dérive plus loin à un verre de vinaigre dans lequel seraient dissoutes des perles (ou un verre de vin?) (l'un comme l'autre ça ne doit pas être top, les perles c'est mieux de ne pas les manger, mais bon ce n'est que mon avis).
Les tiges un peu rouges avec leur parfum enivrant m'évoquent eux le bâton de sucre d'orge.
J'ai laissé les feuilles à regret sur le tas de compost et suis rentrée chez moi avec les tiges. Quelqu'un sait il si on peut consommer les feuilles? Simple curiosité :)
A la maison, la rhubarbe a croisé des pommes, Google m'a trouvé la recette de la parte à tarte de Laurence Salomon et j'avais un petit plat à tarte à inaugurer
Ca se passe en deux temps (et quelques mouvements)
Eplucher pommes et rhubarbe, couper en petits bouts, sucrer selon le goût, faire cuire avec un fond d'eau, laisser un peu tiédir, écraser grossièrement.
Jusqu'ici tout va bien.
Ensuite soit se réferer à la vraie recette de Laurence Salomon reprise sur tout, tout plein de blogs et je vous laisse chercher tout seul
Ou alors partir sans le texte dans sa cuisine, jeter approximativement deux tiers de farine et un tiers de flocons d'avoine dans un saladier, saler un peu , arroser au jugé avec de l'huile d'olive (10 cl dirais je), amalgamer à la fourchette, balancer des graines de sésame noir au lieu du pavot de la recette initiale et pétrir très rapidement la pâte avec un peu de lait, juste assez pour qu'elle ne colle plus.
L'étaler entre deux feuilles de papier cuisson.
Là, je m'arrête sur ce stade. J'ai testé pour la première fois et je demande pourquoi j'ai attendu si longtemps. C'est juste génial, ca ne colle pas, on ne met pas de farine partout, le rouleau est tout propre, bref, le bonheur.
La pâte étendue s'en va dans le moule, on l'y installe avec douceur, on replie un peu le bord pour faire joli.
On étale la compote et hop au four, chaud, un certain temps.
Et on a le droit de resucrer un peu à froid si c'est trop acide.
Voili, voilou.
A part ça, en ce moment, je me fais un peu rare à la fois sur mon blog et sur ceux des autres, zarf, c'est la faute au travail, au printemps qui me pousse dehors et à un gros besoin de sommeil. Vivement les vacances!