750 grammes
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....La curiosité n'est pas un défaut...

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....La curiosité n'est pas un défaut...
24 juillet 2010

Tiebboudien

Hello les gens,

Ça y est je me suis enfin lancée dans la réalisation de ce plat qui a pour moi un parfum d'enfance!

Mais qu'est ce que c'est le tiebboudien d'abord : il s'agit du plat national sénégalais celui que vous trouverez sur la table pour toutes les grandes occasions. Littéralement cela signifie riz au poisson. Culinairement cela signifie pas mal de préparation.

Le tiebboudien, c'est un des plats mythiques de mon enfance avec le yassa. J'ai  la chance d'avoir une mère très ouverte aux autres cultures. Une de ses meilleures amies, Ouly est sénégalaise et j'ai eu le bonheur de goûter très tôt à sa merveilleuse cuisine. Ouly, c'est ma maman africaine d'adoption, celle qui m'a initiée aussi à la musique africaine et au plaisir de bouger les fesses et les hanches sur des rythmes chaleureux. Petite, j'adorais dormir chez elle, je la trouvais très belle avec ses pagnes colorés, son côté princesse africaine et sa gentillesse inégalable. Je me souviens aussi d'une chanson que j'adorais et dont les paroles étaient en gros : "Pourquoi as tu ces grands yeux dodou? C'est pour mieux te regarder chérie. Pourquoi as tu ce grand nez doudou? Pour mieux te sentir chérie. Pourquoi as tu ce gros zizi là? ....." Bref, ça me mettait en joie, je vous laisse découvrir ici, "Le petit chaperon noir" par les Aiglons.

Cela fait longtemps que j'ai quitté ma ville natale pour venir vivre au pays des neiges éternelles mais dans mon cœur j'ai emporté aussi un bout du soleil sénégalais et Ouly, quand je redescend dans le var à l'occasion, me fait la joie de me préparer un bon repas.

Autant dire que là, j'avais la pression à l'idée de préparer mon premier tiebboudien! Autant je fais le yassa depuis très longtemps et je ne pense pas faire honte à ma mère africaine avec ce plat dont j'ai eu la chance qu'elle me transmette le secret, autant le tiebboudien j'avais une trouille pas possible de le faire.

Sans plus attendre :

tieb_bou_dien_005

Pour ce faire :

D'abord partir à la chasse aux produits africains. Pour le coup, on enterre ses convictions de consommatrice bio et locale ^^ Il s'agit de trouver :
- Du riz brisé : plutôt facile en boutique asiatique. Il s'agit d'un riz cassé, donc le grain n'est pas entier. Très important, c'est l'aspect un peu semoule de ce riz qui permet de faire ressortir le goût du plat.
- Du mérou :C'est un poisson à chair blanche et ferme. J'avoue, j'ai la chance qu'il y ait une forte communauté africaine dans ma ville et des magasins d'alimentation ad hoc. J'ai acheté ma bestiole congelée toute entière avec la tête, la queue, les nageoires, un peu d'écailles mais heureusement vidée.
-Du yet : le truc le plus rude à passer dans la bouche d'un toubab. C'est un coquillage fermenté et séché et ça a une odeur très forte . Mais je considère qu'un tiebboudien sans yet, c'est comme un été sans soleil.
- Du poisson séché : là, j'ai fais l'impasse, je n'en ai trouvé qu'un gros morceau et j'avais pas envie de m'encombrer le congel.
- Des cubes maggi, les petits carrés qui sont juste indispensables à la cuisine africaine
- Des aubergines amères : l'aubergine africaine ne ressemble en rien à notre aubergine violette, elle est petite, verte et ressemble à un poivron aplati. Je n'en ai pas trouvé alors je me suis rabattue sur des aubergines thaïlandaises, petites, rondes et vertes. C'était pas mal comme substitution.
- Du piment antillais (appelé aussi ouille mama) : hypra fort mais au parfum inimitable. Le piment basique au Sénégal.
- Un peu de pâte de tamarin, en magasin asiatique.
On peut aussi mettre du manioc mais je n'en ai pas trouvé, snif.

Pour les autres ingrédients, c'est beaucoup plus facile à trouver :
- De la tomate concentrée, 2 petites boîtes
- Du persil, un bouquet
- De l'ail, une gousse
- Des carottes, une par personne, moi j'adore ça, j'en ai mis plus
- Du chou pommé
- Des oignons, 5 ou 6
- De l'huile de tournesol
- Du sel, du poivre, de l'eau

tieb_bou_dien_001tieb_bou_dien_002

Allez on a tous ce qu'il faut alors au boulot :

Tu prends une très grande casserole. Tu y mets de l'huile de tournesol à chauffer, pas mal d'huile, sois pas radin. Dès que c'est chaud, tu mets tes oignons pelés et découpés en petits cubes à dorer à feu doux pour pas que ça brûle, ça serait con de te vautrer dès ce stade sur la recette.
Quand ça a doré tu rajoutes ton concentré de tomates et un peu d'eau pour pas que ça brûle. Tu laisses cuire en touillant et en surveillant de près, très près. Dès que tu sens une forte odeur de tomate envahir la cuisine c'est OK, tu peux passer à l'étape suivante.
Tu rajoutes dans les 2.5/3 litres d'eau.

Tu sors les légumes de leur sac en papier. Les carottes, tu les pèles et tu les laisse entières. Tu coupes les fesses des aubergines et tu les tranches en deux :Oh, c'est joli dedans, tout blanc avec des tites graines noires minuscules. Tu coupes le chou en grosses lanières bien larges.

Tu balances le chou d'abord dans la marmite et tu laisses cuire un peu. Puis tu rajoutes les autres légumes. Tu mets aussi du poivre, du sel et 4 cubes maggi. Et un peu de pâte de tamarin. Et les piments super forts que tu laisses entier et que même tu vas faire attention de pas les crever sinon tu peux jeter le plat à la poubelle. Faut que le piment cuise par infusion en fait.

Là, triomphant-e, tu extirpes le yet du congélateur, tu en coupes un petit bout à la machette et tu le jettes dans la marmite.
A ce stade, tu trembles un peu, va falloir que tu prépares le mérou.

J'ai pas fait de photo tellement j'étais impressionnée par l'animal. D'abord, une petite douche au lavabo pour finir de le vider et l'écailler. L'allonger sur la planche de cuisine. Des nageoires partout qu'il avait. Bref, faut affûter le couteau et y aller franchement. Je l'ai décapité et j'ai balancé la tête dans la marmite. J'ai enlevé sa nageoire dorsale, c'était pas évident, sur un morceau j'en ai laissé un bout.
J'ai tronçonné ensuite, 3 morceaux en tout c'était un bébé mérou de 800g. Pour le premier essai c'était suffisant comme quantité.

Dans mon mini mixer, j'ai mis le persil+ la gousse d'ail+un cube et du poivre. Puis il s'agit de farcir le mérou avec la pâte obtenue. Pour ça, il faut faire un trou avec l'index. Ça se fait tout seul, le mérou est mort, il ne se débat pas.
Dans le trou, ensuite, tu introduis la préparation en poussant avec ton doigt. Même que je te mets la photo :

tieb_bou_dien_003

Une fois que t'as fait tout ça, tu réserves ton mérou au réfrigérateur et tu peux aller boire l'apéro tranquille. J'ai laissé ma marmite cuire à petits bouillons pendant deux heures en gros.
Au bout de ces deux heures, c'est la phase finale de l'opération. Ça tombe bien t'as vraiment faim maintenant pour le coup. Tu sors le piment, tu le présenteras à part sur la table pour ceux que ça motive.
Tu plonges les morceaux de mérou dans le bouillon, tu vas les laisser cuire une grosse quinzaine de minutes.

Pendant ce temps tu laves le riz. Pour ce faire tu le mets dans un plat large et rond, tu fais couler de l'eau et tu agites le riz avec tes doigts. L'eau se trouble et blanchit c'est l'amidon qui sort du riz. Tu jettes l'eau, pas le riz,  et tu recommences.Tu fais ça plusieurs fois que ton eau devienne plus transparente.

Ton mérou est cuit, tu le sors et tu le réserves.

Dans une casserole, tu mets ton riz et tu mouilles avec le bouillon de cuisson pour le cuire. Tu mets à peu près à hauteur, tu fais gaffe, trop de liquide et t'as raté ton plat. Il vaut mieux en rajouter si ça manque. Tu mélanges régulièrement avec ta cuillère en bois pour que le riz se colore de partout. Ça va te prendre de 15 à 20 mn pour le cuire. Le riz doit être cuit et absolument pas pâteux. C'est le plus dur à réaliser dans la recette. J'y suis presque parvenue mais peut mieux faire.

Voilà, c'est fini.
Tu mets le riz dans un plat rond avec des bords un peu relevés mais pas trop. Tu disposes les différents ingrédients dessus. Tu sers comme ça, sans assiette. Tu fournis une cuillère à tes convives et tu expliques qu'il faut manger ce que l'on a devant soit dans le "bol". C'est génial, t'as pas trop de vaisselle à faire et c'est sympa de partager le plat. Pour le yet, tu seras sympa de le mettre à part pour que seuls les volontaires y goûtent.

Hop je te mets une dernière photo .

tieb_bou_dien_009

Verdict : à part le riz où je peux nettement mieux faire, je l'ai plutôt bien réussi mon tiebb! Youhou, je suis contente.

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11 avril 2010

Gratin du plantigrade, ô joyeux ail des ours

Hello,

C'est très champêtre la vie en ce moment.
Festival de fleurs sortant de terre et filles à moitié gelées dans leurs attributs estivaux.

Bref, soleil et pluie, pluie et soleil, ca donne envie de gambader surtout que surtout..................

Il est né le divin ail des ours!

Ça tapisse les sous bois, ça sent fort, c'est choli, oh oui :

ail_des_ours_p_ques_2010_001

L'ail des ours, c'est le machin vert qui ressemble à du muguet


Comment reconnaitre l'ail des ours :

C'est vert, la feuille est un peu molle, ça pousse en meute, ça aime bien les bois et l'humidité mais surtout et là, à moins d'avoir pas de naseaux, ça a une odeur forte et caractéristique d'ail. Tu l'as pas vu que tu le sens déjà. T'as un doute sur ta cueillette? Tu froisses une feuille entre tes mains. Voilà. Maintenant tu sens très fort l'ail et pour la journée. Moralité, l'ail des ours se cueille en célibataire et se ramène à la maison en rasant sournoisement les murs.

Bref, j'étais toute dinguotte de ma première cueillette de la bête sauvage.
Rentrée à la maison, j'ai avisé les patates qui commençaient à germer parce que pour elles aussi sonne l'heure du printemps et j'ai conclu une alliance entre les deux, personne ne s'est plaint, aucune patate ne m'a mordu et l'ail oursonnesque n'a pas crié.

Ca a donné un miam comme ça :

dauphinois_a_l_ail_des_ours_005



Pour ce faire :

Tu te lèves, tu bouges tes fesses et tu vas cueillir la divine herbe. Tu rentres chez toi et tu fais la fière sur fessebouc à faire râler les gens avec ta cueillette. C'est l'instinct de la femme primitive qui parle en toi, t'es allée chasser ta nourriture au mépris de tas de dangers comme un torrent en furie, un chemin boueux et des ours affamés.

Bref, ton ail des ours, t'en prends une grosse poignée et tu le nettoies soigneusement à l'eau vinaigrée parce que tu n'ignores pas que dans la région, y'a des renards malades qui font pipi sur tout ce qui se mange (pfffffffff, les cons) et que du coup, tu pourrais choper l'echynochocose, un truc qui met des années à se déclarer mais qui après te tue très vite, parait il.

Pour être sur de ton coup, tu peux le passer vite fait à l'eau bouillante, option que j'ai choisi.

Parallèlement, tu chopes tes patates, des riches en amidon, tu fais sauter les germes apparents avec tes petits doigts de fée, tu les rases à l'éplucheur très prêt du corps et tu les débites en fines lamelles, trèèèèèèèès fines les lamelles.

Tu ne rinces surtout pas, c'est l'amidon dans les pommes de terre qui permet de lier la sauce.

Tu fais des jolies couches dans un plat à gratin en alternant patates, sel, poivre et ail des ours allongé comme un bien heureux avec sa feuille entière.

Tu recouvres d'un mélange fait à moitié de lait et crème fraîche.

Tu mets à four chaud dans les 3/4 d'heure de cuisson environ (c'est cuit quand ça sent très bon).

Verdict : Ca goûte fort l'ail des ours, j'ai forcé la dose. Perso, j'adore.


30 mars 2010

Joue de boeuf aux navets, ne pars pas en courant, c'est super bon

Hello,

T'es resté? Cool, on va pouvoir discuter un peu alors.

Ces derniers temps, je suis prise de crises brutales d'expérimentations dans ma micro cuisine.
La faute à qui?
La faute au rayon abats qui me plonge toujours dans des abîmes de perplexité.

Je suis une nana plutôt ouverte aux nouvelles choses et curieuse de nature. En plus, je suis une nana qui a déjà manger des trucs réputés beurk, style le boudin et le foie et qui apprécie ces choses.
Le boudin aux oignons poêlé à sec avec quelques tranches de pommes acides, ça m'enchante et ça me permet de maintenir mon taux de fer qui a une tendance naturelle à se casser la gueule ce qui n'est pas agréable du tout.

Donc je fréquente la viande côté abats.
J'ai fais une expérience, il y a peu, troublante, en cuisinant un pied de veau. J'ai pas pris de photos et vous n'aurez pas la recette, parce qu'en fait je vous aime bien. Des plombes de temps en cuisson et à l'arrivée une chose étrange, non répertoriée dans mes goûts qui m'a laissée plus que dubitative.
Impossible de dire si j'aimais ou pas. Pas franchement mauvais mais pas l'éclate non plus, juste que j'ai pas du tout envie de recommencer l'expérience. J'en déduis qu'une part de moi n'a pas géré la chose.

Heureusement dans ce rayon abats, il y a des choses qui semblent plus à ma portée sensorielle.
Comme la joue de bœuf.

La joue de bœuf se présente en morceaux allongés et de couleur foncée. J'ai lu mains articles vantant les mérites de ce morceau et bravant  l'inconnu, j'en ai ramené une barquette at home.
Qui a atterri dans le frigo avant de rejoindre une joyeuse bande de légumes dans le congélo.
Parce que la joue de bœuf, c'est déjà trois heures de cuisson et que ça se trouve pas sous les pieds d'un veau ces trois looooongues heures.

J'ai fini par me lancer et j'ai bien fait.
La joue de bœuf, c'est l'éclate totale.
Ça a donné un truc comme ça :


joue_de_boeuf__pinards_florentine_005

La photo, elle est plus que moyenne, je sais, mais il faisait nuit




Pour ce faire :

Le dimanche matin, sortir la viande du congélo et la coller au frigo en espérant qu'elle soit dégelée le soir.
Le soir vers les 21h00, se rendre compte que ça y est maintenant, elle est dégelée mais qu'il est bien tard.
Se dire tant pis, si je me lance pas maintenant, je me lance jamais.

Passer outre l'étape de la marinade préconisée par les grands chantres de la cuisine starifiée.
Se dire oh zut et continuer quand même, courageusement.

Profiter de l'épluchage et du découpage de trois échalotes costaudes pour se détendre un peu et réfléchir, en tranches fines les échalotes au fait.

Mettre à chauffer de l'huile d'olive et faire rissoler les joues.

Se dire que le changement d'heure est un truc abscons qu'on devrait supprimer, râler sur ce fait, prendre Pilou à partie qui s'en fout mais veut bien rester au vu des odeurs.

Écouter le discret appel des carottes au fond du bac à légumes.
En prendre deux et les débiter en cubes.

Balancer échalotes et carottes dans la marmite, joyeusement, et touiller gaillardement.
Se déchaîner côté assaisonnement : thym, sarriette, romarin, laurier issus en direct de mes nouvelles herbes fournies gentillement par Jupi from la cachina.
Et puis sel et poivre, classiquement. Et de l'ail dégermé et haché.
(Au fait un petit aveu en passant, le poivre, je le pile au mortier avant usage. Incomparable pour le parfum).

Dès que ça accroche un peu, mouiller au vin blanc et gratter les sucs de cuisson à la cuillère en bois.
Compléter avec de l'eau bouillante pour recouvrir la viande.
Faire bloubouter tranquillou.

Une heure et demi plus tard, stopper la cuisson parce qu'il est tard quand même, faut pas déconner.
Constater qu'au bout d'une heure et demi, la joue est dure comme un plot.
Dormir en essayant d'oublier qu'il faut se lever une heure plus tôt le lendemain, arf, mais pourquoi, pourquoi, ce changement d'heure.

Le lendemain après une journée de boulot où t'as couru de partout, rentrer tard et s'y remettre.
Remettre en cuisson.

Au bout d'une demi-heure, recompléter le liquide avec ce qui reste de vin blanc (en tout un demi-litre depuis le début de la recette) et de l'eau bouillante pour remettre le niveau.

Choper cinq navets, les dépecer, les découper en gros morceaux et les adjoindre au plat. Les navets, une fois qu'on est habitués, c'est un légume vraiment très bon. Si, si, je te jure. Je pourrais faire la danse du ventre pour en avoir maintenant tellement je suis addict.

Laisser cuire encore une heure et enfin passer à table.

Verdict : Raaaaaaa, bonheur. Le fond de cuisson a réduit et donne un petit jus monstrement parfumé. La viande est un pur délire de tendresse, un truc de fou qui se découpe comme du beurre et fond en bouche. Et les navets, ça le fait!


9 mars 2010

Pilou, membre du club des chats bloggeurs

Hello,

Pilou adore la gloire, les lumières, les paillettes et les flonflons.
Alors quand il a su qu'un club des chats bloggeurs ouvrait, il est devenu tout dingo

" - Allez marion, assures un peu là, envoies ma photo

-  Mince Pilou, je te l'ai dis, le blog, je veux bien le laisser entrouvert mais on a mis un frein, que je sache, c'est pas toi qui te tapes d'écrire au clavier des trucs obscurs pour les lecteurs égarés

-  Ouais ben c'est pas juste, au cas où, t'as mis dans la bannière, blog fait de miam et de miaou, et moi sur le blog je vois plus de miam que de miaou

- Mais toi toute façon tu râles toujours, au cas où, c'est TA photo qui est dans la case auteur et va pas dire que je parle pas de toi

- Ouais p'tre mais tes lecteurs, ils veulent des photos de moi, kes tu crois, je lis les commentaires moi aussi et j'ai bien remarqué que je suis super important à leurs yeux, genre la star de la curiosité n'est pas un défaut

- Ok pilou mais je suis déjà à la bourre côté post, y'a le tag littéraire d'aurelvelvet déjà, faut que je trouve le temps d'y répondre, y'a Jupi de la Cachina qui m'a envoyé un super cadeau que même que je ferais bien râler les autres avec et au cas où, c'est moi qui paye le loyer et la pâtée pour chats de luxe...........

- T'insinues quoi là?

- Rien, rien, arrête de me regarder avec tes pupilles noires et dilatées........on t'a jamais dit que t'étais super beau toi? Tu veux que je mette quelle photo? Tu m'aimes? "

Bon Pilou avec ses arguments bétons, il a gagné. Il fait parti de ce club. Et depuis ouf, ca va mieux, les ronrons ont repris et la pâtée coule à flots.

Pour ses fans, je vous laisse aller voir sa trogne de chat bloggeur et de ses camarades ici (clic sur ici petit internaute débutant)

A part ça, petite réflexion perso, depuis que je passe beaucoup trop de temps sur internet, je fais des fautes d'orthographe et de grammaire et ça m'énerve! J'ai une mémoire visuelle, arf. Internet signifie t'il la mort du français littéraire et l'avènement de l'écrit libéré des contraintes ?

5 mars 2010

Réouverture partielle de la curiosité

Bonjour les copinautes et les lecteurs égarés,

Je n'avais pas réalisé avant  de décider de fermer cette cuisine que cela allait me manquer d'écrire ici. Alors même si je ne viendrais pas toutes les semaines poster de nouvelles recettes, je laisse la porte de la cuisine entrouverte pour venir de temps en temps vous raconter un petit moment de vie.

Et puis Pilou n'a pas du tout apprécié que je mette fin à sa starification virtuelle. Mon chat, il a des griffes et des dents acérés, c'est des sacrés arguments pour changer d'avis.

Vos messages, ils m'ont beaucoup touchés, qu'est ce que vous voulez, chui une grande sensible, moi (la preuve, j'assassine volontiers les oignons en les torturant au couteau mais ca me fait pleurer, hein, je suis humaine quand même)

Merci pour vos messages, ils sont des petites perles de lumière accrochés à mes jours.

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12 février 2010

Faim de la fin et fermeture de la curiosité

Hello les copinautes, les visiteurs égarés et les chats errants,

"....la curiosité n'est pas un défaut...." est née le 31 août 2008 et a avoué dès le départ son manque d'ambition ( même si dans certains de mes fantasmes, je suis ministre de la cuisine et j'ai viré le petit chose du gouvernement).

J'avais fait ce blog à l'époque parce que j'avais envie de raconter, d'écrire et la cuisine était un prétexte tout trouver pour le faire parce que passer des plombes à me disputer avec le chat qui monte sur la table de la cuisine pendant que je découpe, que je dore, que je touille, que je râle, que je contemple, que je renifle, que je pile, ben j'avoue c'est toujours un truc que j'adore et depuis que je suis toute gamine donc ca risque pas de changer.

Et puis j'étais (et suis toujours) une lectrice assidue de blogs culinaires et que je trouvais qu'il y avait une bonne ambiance, des jeux rigolos et des gens sympas.

Et puis photographier de la bouffe, c'est quand même un bon délire, c'est un sujet qui râle jamais et prend la pose aussi longtemps qu'on le souhaite (mais bon après on mange froid)

Ce blog m'a apporté beaucoup : des copinautes, des chouettes découvertes et un pousse au cul pour essayer de présenter des trucs partageables. Y'a même dès fois où j'ai été super contente de moi.

Mais voilà, je cuisine toujours mais je n'ai plus envie d'en parler. Il faut que tu saches gentil lecteur que tenir un blog, ça bouffe du temps. Et que mon temps, j'ai envie de le consacrer à autre chose. A vivre en vrai par exemple ^^.

Je reste épatée que malgré mon manque de dynamisme, il y ait encore des gens qui viennent tous les jours se perdre ici au grès des mots clés semés dans le vent de Google.

Comme quoi on peut être sans ambition, ne pas perdre 3h par jour à aller écrire chez les autres "mmm tu as du te régaler" ,"Trop bon", "Délicieux" et avoir des lecteurs.

Pour clore les comptes, la curiosité, cela aura été :

Total des visiteurs : 8024    Total des pages vues : 12754    Pages vues par visiteur : 1.59

Voilà, cette cuisine virtuelle ferme ses portes sur ce qui se passe dans la vraie cuisine mais garde ses vieilles pages ouvertes pour les lecteurs égarés et pour moi, quand j'ai un trou de mémoire sur " M....., j'avais fais comment ça déjà?"

Mes blogs chouchous, je vais continuer à aller les visiter, on arrête pas ses addictions du jour au lendemain et ils sont dans la colonne lien. Des gens sympas, qui écrivent bien et où il se passe de chouettes choses côté miam. Je vais d'ailleurs continuer à leur piquer leurs recettes, hein, faut pas déconner.

Et un grand MERCI à vous tous, vos visites et vos coms, ça m'a toujours fait un immense plaisir!

Le chat vous salue, lui il s'en fout que le blog ferme, il reste le premier gouteur et le patient observateur de l'humaine qui lui paye son loyer et lui fournit à manger. Y'en a qui ont de la chance, hein

2 janvier 2010

Que la lumière soit dans vos coeurs

A tous,

Ce que je peux vous souhaiter de mieux pour 2010, c'est que la lumière soit dans vos cœurs.

Qu'elle nettoie vos vieilles blessures pour vous permettre de voir le monde avec des yeux tous neufs,
Qu'elle vous cueille, ravis, au lever du jour, de vivre une nouvelle journée dans un monde plein de découvertes à faire,
Qu'elle vous fasse conjuguer la vie au présent,
Qu'elle vous fasse aimer, partager, ETRE






voeux_2010



20 décembre 2009

Canistrelli au citron et coeur de pavot zestés (recettes sans oeufs)

Saluti,

Il fait un temps de pingouin ici, l'hiver est là en vrai, c'est indéniable. La neige fait une chouette croute glacée sur le sol et dès qu'il y a un rayon de soleil, ça donne l'impression de vivre dans un morceau de cristal de roche géant. C'est joli et tout et tout mais dès que tu sors, tu te congèles aussi sec. Aussi t'évites de le faire.

Du coup, je suis à fond de petits biscuits. J'ai même sorti la balance de cuisine pour l'occasion.
Jupi de la Cachina a fait il y a quelques temps des canistrelli aux citrons. Les canistrelli, c'était les biscuits préférés de mon enfance, le truc c'est que maintenant ça coûte juste la peau des fesses. C'est donc avec une immense joie que sa recette est entrée dans la cuisine et je suis plutôt contente du résultat.

Bon, j'ai un peu modifié la forme, je n'ai pas su résisté à l'emploi de mes petits emportes-pièces achetés tout récemment.

Sur ma lancée, je me suis laissée guider par un stock de graines de pavot dans mes placards et j'ai fait d'autres petits coeurs, au beurre ceux là mais toujours avec une touche de citron.

Et je suis ravie, j'ai plein de jolis petits biscuits à offrir (et à grignoter aussi ^^)

canistrelli_au_citron_et_coeur_de_pavot_001


Le même emporte pièce pour les deux biscuits, la pâte à l'huile d'olive a monté, celle au beurre s'est un peu étalée


Pour ce faire :

Canistrelli au citron :

Pour une plaque de biscuits
Tu touilles 260g de farine (T65 pour moi) avec 100 g de sucre semoule (du sucre semoule complet pour moi),  les zestes d'un citron et  un poil de sel. Trop fastoche.

Tu rajoutes 70g d'huile d'olive (c'est grâce à ça que j'ai sorti la balance).
Tu touilles à la cuillère en bois (une cuillère normale ça va bien aussi) et quand l'huile est absorbée, tu rajoutes 70g de vin blanc.
Tu retouilles et quand c'est plus ou moins absorbé, tu mets tes petites mains dans la pâte et tu patouilles. Tu obtiens une pâte rustique.
Tu l'étales sur en gros 0.5 cm d'épaisseur, tu découpes les formes que tu veux, tu saupoudres de sucre semoule et hop, à four chaud pour 12 mn environ.
Va voir chez Jupi comment il fait avec son four, c'est une astuce qui vaut le coup d'être essayée.
Puis tu les mets à refroidir sur une grille et tu ne les manges pas tant qu'ils ne sont pas froids, je te surveille, attention!

Franchement, ce n'est vraiment pas compliqué! Mes canistrelli sont plus bruns que les classiques mais c'est du à la présence du sucre complet. Si vous les voulez plus traditionnels, il faut mettre du sucre blanc (mais bon le sucre blanc c'est pas top)

Cœurs au pavot zestés :

Pour une plaque de biscuits
Tu mélanges 250g de farine T65 avec 125g de beurre mou pour faire un sable grossier.
Tu rajoutes 80g de sucre en poudre (je prend du blond), un petit verre de graines pavot, le zeste rapé d'un citron et tu incorpores le tout.
Tu complètes avec de l'eau pour avoir une pâte a peu près malléable.
Tu réfrigères pendant deux heures environ.
Tu l'étales comme tu peux (la pâte est très friable) et tu découpes les formes désirées dedans.
Cuisson à four chaud pendant environ 12 mn. Et hop, à refroidir sur une grille


Verdict
: Ces deux recettes sont plutôt économiques car elles se font avec des ingrédients de base. Je retrouve le goût craquant et envoutant du canistrelli de mon enfance. Les petits cœurs au pavot sont très prononcés en goût, n'hésitez pas à diminuer la quantité si vous les préférez moins fort. Pensée spéciale dans ces deux recettes pour ma petite Lucile qui la pauvre est allergique aux œufs. J'espère qu'elle aimera ces petits biscuits!

8 décembre 2009

Nems de foie gras sauce miel-balsamique

Bonjour!

Eh oui, voilà la première recette décadente de ce blog à base de ce produit autrefois rare et cher et maintenant plus répandu que la H1N1.

Le foie gras, la première fois que j'ai goûté à ça, c'était en Allemagne chez ma correspondante linguistique. Mon niveau d'allemand était au raz des pâquerettes à l'époque. Les parents de ma correspondante m'avaient expliqué de quoi il s'agissait mais dans naïveté, j'avais cru comprendre qu'il s'agissait de pâté de foie que j'avais trouvé très, très bon d'ailleurs. Surtout avec les petits morceaux de champignons dedans. A la faveur de la nuit et d'une fringale nocturne coutumière de mes années adolescentes, j'avais vu le bocal dans le frigo et ainsi pu lire qu'il s'agissait en fait de foie gras truffé. C'était ma première rencontre, incongrue, avec la star des tables françaises.

Depuis, le foie gras, je n'en ai jamais fait des folies jusqu'à ce que je découvre l'escalope de foie gras poêlée à la faveur d'un tournedos Rossini.
O merveille que cette association qui m'a fait adopter le dit produit et comprendre l'enthousiasme qu'on lui porte.

Depuis le foie gras, j'en mange de temps à autre, et à la faveur d'un repas au restau, j'ai découvert la formule Nem de foie gras. Formule que j'ai adopté pour la maison en augmentant la taille du dit nem qui lors de ce dîner, ressemblait à un cigare fin et rachitique.

nems_de_foie_gras_002

Pour ce faire :

C'est vraiment très simple, la partie la plus ardue étant de dénerver l'animal en trifouillant en son sein. Une fois la bataille opérée et je vous laisse chercher tout seul sur Google comment on fait, il suffit de tailler un chouette morceau de foie gras de la taille d'un nem honnête et de le rouler dans une feuille de riz après salage et poivrage de circonstance. Puis passage à la poêle, égouttage du gras sur papier absorbant et dégustation.

Pour l'accompagner, j'avais fait une petite sauce toute simple composée d'une réduction de miel, de vinaigre balsamique et d'une pointe de poivre additionnée d'un peu d'échalote coupée très finement.


nems_de_foie_gras_005

L'alliance des deux s'est avérée plutôt sympathique ^^, en tout cas je n'y ai rien trouvé à redire :)

 

2 décembre 2009

Crème patissière, clémentines et biscuits ou la verrine en deux-deux

Bonjour,

Un peu de peine à écrire en ce moment. L'actualité m'enquiquine, j'ai l'impression de vivre dans un monde surréaliste que je comprend de moins en moins. Je n'aurais jamais pensé que l'initiative anti-minarets en Suisse passe le vote et soit acceptée par le peuple. Je n'aurais jamais pensé que les sondages en France et en Allemagne montrent que ces deux pays auraient eu des résultats similaires si la votation y avait eu lieu.
Dans un autre registre, je n'aurais jamais pensé voir fleurir des centres de vaccinations ouverts 7j/7 pour une maladie n'entraînant pas plus la mort que ses cousines proches.

La peur bat son plein et forme ses bataillons.

J'ai vu un film très intéressant au sujet de la naissance des comportements extrémistes et avec quelle facilité l'humain plonge tête baissée dedans la première. Il s'agit de "La vague" de Dennis  Gansel .
Plus que jamais, les messages porteurs d'espoir, de tolérance et d'amour se doivent d'être relayés par nos voix.
Plus que jamais, le monde nous appartient et nous le créons à notre image

Quel monde choisissez vous?
Un monde de peur ou un monde d'amour?

Le changement passe par l'intérieur de nous même, modifiez votre vision des choses et votre façon d'appréhender le monde et le monde s'adaptera à vous. Il nous faut apprendre à désapprendre, déjà pour commencer à désapprendre que nous ne pouvons rien changer. Changer sa vie, c'est le premier pas et personne ne peut vous empêcher de le faire à part vous même.

En 2010 pour ma part, je continuerais à manger bio par amour pour ma planète, à comprendre ce qui m'énerve pour m'énerver de moins en moins, à comprendre ce qui me fait peur pour avoir de moins en moins peur et à partager avec les autres cette étincelle de joie qu'est l'amour. Et je continuerais mon apprentissage de la vie, encore et toujours tant qu'elle est présente.

Sans transition et pour mettre de la douceur sur ce post, un petit dessert très très rapide à faire pour donner un peu de peps aux clémentines :

macarons_et_coquilles_et_tresse_008

Pour ce faire :
Attraper un verre, une verrine, un auqurium bref n'importe quoi de transparent pour que ça fasse mimi et qu'on voie les différentes couches.
Balancer au fond une couche de biscuits sablés écrabouillés avec délicatesse.
Recouvrir d'une couche de crème pâtissière, à ce propos j'ai enfin trouvé the recette qui va bien, c'est ici (clic sur ici petit internaute débutant)
Balancer des tranches de clémentines.

Verdict : waouh, c'est trop bon. Un truc de fou. Pour quoi faire compliquer, je me le demande. C'est tellement bien la simplicité

Plein d'amour vers vous!!!!!



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....La curiosité n'est pas un défaut...
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